Nous traversons actuellement une crise climatique majeure. Pendant ce temps, certains de nos festivals les plus prestigieux, tels que les Francofolies de Montréal et le Festival International de Jazz de Montréal, comptent parmi leurs principaux commanditaires des entreprises dont les pratiques ne respectent pas l'environnement et vont à l'encontre des recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)

Depuis que je travaille en communication, nous avons vu naître des mots vedettes en environnement : écoresponsable, économie verte, développement durable, et maintenant carboneutre.
Un terme qui revient sans cesse dans les campagnes publicitaires depuis les derniers mois. Un outil marketing utilisé à présent par plusieurs entreprises, oui pour certaines pour annoncer qu’elles font leur part pour l’environnement, mais également pour d’autres, une façon de dorer leur image.

Créée en 2013, Shein, entreprise chinoise, a pris toute son ampleur en 2019, au début de la pandémie, lorsque les gens avaient davantage de temps pour les écrans et les achats en ligne. Elle a été désignée comme la marque la plus recherchée sur Google en 2022 et a une valeur d’entreprise de 15 milliards de dollars.

Nous avons si peur du débat, des échanges, de la confrontation. Pour moi, elle est saine et évolutive. Nous avons besoin de confronter nos idées et nos vérités pour évoluer. Elle est là la force du dialogue. À force de vouloir protéger son organisation, de ne pas vouloir nuire à nos partenaires, il semble que celui nuise à l’évolution de notre organisation.

Entendre davantage les scientifiques offrirait un discours supplémentaire crédible et des informations recherchées par l'électorat. Puisqu'il semble qu'entre elle et les politiciens, la crise peine à prendre place...